Jusqu’à preuve du contraire

Performance - en cours

Concept, direction, performance : Marion Menan et Simon Loiseau

Supported by : Buda Kortrijk, La Bellone, Atelier 210, Le CWB (Paris) Le 104 (Paris), Centrale Fies (IT), La Balsamine, Hangar de La Senne

Teaser

Work in progress : https://vimeo.com/521828536
Password : jusqu’ici


Jusqu’à preuve du contraire is a show that deals with the notions of vision and image, using a video projector as its main tool.

The show presents a succession of scenes built like paintings, in which light appearances disrupt perception and the ability to discern the boun- daries between movement, image and surface.

Until proven otherwise is set up as a visual investigation following a frag- mented score. The performers animate the scenery and vice versa, in a disturbing cohabitation of beings and things. Proposing potential images or situations, the show invites to look for clues, invokes the imagination and plays with representations.

In a minimalist scenography in perpetual transformation, each element can become in turn an object, a body, an architecture, in the idea that all that is offered to the sight constitutes only a provisional and partial reality.

Jusqu’à preuve du contraire plays with the idea of revealing what is at work in the mind of those who seek to interpret phenomena, and proposes an experience tainted with the notions of ambivalence of origins, interpreta- tion of phenomena, encounter with chance, archaeology and cosmology.

The show would like to restore the importance of opacity, darkness, indeterminacy, and a certain power of sensation.

Jusqu’à preuve du contraire est un spectacle qui s’empare des notions de vision et d’image, en utilisant comme outil principal un video projecteur, au centre de son dispositif.

Le spectacle présente une succession de scènes construites comme des tableaux, dans lesquels des apparitions lumineuses viennent perturber la perception, et la capacité à discerner les frontières entre mouvement, image et surface.

Jusqu’à preuve du contraire s’agence comme une enquête visuelle en suivant une partition fragmentée. Les performers animent le décor et inversement, dans une cohabitation troublante des êtres et des choses. Proposant des images ou des situations potentielles, le spectacle invite à chercher des indices, convoque l’imaginaire et joue avec les représentations.

Dans une scénographie minimaliste en perpétuelle transformation, chaque élément peut devenir tour à tour objet, corps, architecture, dans l’idée que tout ce qui s’offre à la vue ne constitue qu’une réalité provisoire et partielle. Jusqu’à preuve du contraire s’amuse à révéler ce qui se joue dans l’esprit de celui ou celle qui cherche à interpréter des phénomènes, et propose une expérience teintée des notions d’ambivalence des origines, d’interprétation des phénomènes, de rencontre avec le hasard, d’archéologie ou encore de cosmologie.

Le spectacle aimerait redonner une importance à l’opacité, à la pénombre, aux indéterminations, et à une certaine puissance de la sensation.